Le Synesi a pignon sur rue depuis le 19 juin, date à laquelle trois réseaux nationaux de l'insertion par l'activité économique (1) ont décidé de créer le Syndicat national des employeurs spécifiques d'insertion.

L'idée? Regrouper les associations et personnes morales à but non lucratif d'accord pour plancher sur une convention collective spécifique aux ateliers et chantiers d'insertion (ACI). Et engager le dialogue avec les représentants des salariés, personnels permanents et accompagnés, pour élaborer des accords nationaux, conventionnels ou salariaux.

Des métiers spécifiques

La plupart des associations de ce secteur sont petites et ne se reconnaissent ni dans le sanitaire et le social, ni dans l'animation, ni dans la formation. «Les métiers exercés par les professionnels comme la situation des salariés en insertion sont vraiment spécifiques, explique le président Julien Le Sage, directeur d'un ensemblier d'insertion dans le Maine-et-Loire (2). Nous avons réfléchi à un rattachement aux conventions de 1951, de 1966 ou au Syndicat général des organismes privés (SOP), mais nous aurions été noyés.» Composé de trois collèges, le Synesi espère mobiliser au plus vite une centaine d'ACI pour affirmer sa représentativité.