La Direction générale de l’administration et de la fonction publique entend assurer la continuité du dialogue social dans les trois versants, malgré l’incertitude politique. "Sans préjudice des orientations politiques", elle a proposé aux organisations syndicales un agenda social jusqu’en 2026 centré sur quatre priorités, a détaillé le 2 septembre son patron Boris Melmoux-Eude. À savoir : concrétiser l’égalité professionnelle via la négociation d’un nouvel accord, "mieux protéger les agents", les "valoriser" (action sociale, logement, carrières), "travailler mieux" en misant sur un usage "raisonné" de l’intelligence artificielle et sur l’amélioration des conditions de travail. La préparation des élections professionnelles de l’an prochain fera aussi l’objet d’un chantier. En revanche, aucune mention de la transposition de la réforme de la haute fonction publique dans l’hospitalière, pourtant attendue de pied ferme par les syndicats de directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. La baisse "sans précédent" du nombre de candidatures au tour extérieur est "un signe alarmant, s’il en fallait un de plus, du manque d’attractivité du corps", alerte à nouveau le Syncass-CFDT.
Laura Taillandier