Missionnées dans le cadre de la réforme des retraites pour concrétiser le fonds de prévention de l’usure professionnelle de la territoriale, des inspections générales et la fédération de centres de gestion ont rendu leur copie, dévoilée le 11 décembre. Elles préconisent le soutien à une large palette d’actions sur les situations de travail et les parcours professionnels, avec la prise en compte de l’usure physique et psychique. Pour viser l’ensemble des agents et des collectivités, les modalités d’intervention du fonds doivent être diversifiées et ses financements modulés. Ce qui nécessite un engagement majoritaire des employeurs territoriaux associé à une contribution de l’État, selon la mission qui propose des scénarios en fonction du rythme de montée en charge, notamment. Autres nécessités : la mise en place de référents régionaux, un partenariat poussé avec les centres de gestion ainsi que des coopérations entre privé et public, et entre versants. Question gouvernance ? Les inspecteurs plaident pour un établissement public autonome, rattaché au fonds FIPHFP par une direction commune et adossé à une même équipe de gestion au sein de la Caisse des dépôts et consignations.