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Sécurité sanitaire
Pénurie de vaccins contre l'hépatite B : nouveau schéma vaccinal pour les professionnels

06/03/2017

Face à la pénurie de vaccins contre l'hépatite B, l'obligation de vaccination imposée à de nombreux personnels des structures sociales ou médico-sociales est assouplie.

Un arrêté du 2 mars 2017 modifie les conditions d'immunisation de certaines personnes soumises, dans le cadre de leur profession, à l'obligation de vaccination contre l'hépatite B, dans un contexte marqué par d'importantes difficultés d'approvisionnement de ces vaccins.

Cette réforme impacte de nombreuses structures sociales ou médico-sociales visées par un arrêté du 15 mars 1991, dont les établissements d'hébergement pour personnes âgées (Ehpa) et les structures d'hébergement pour adultes handicapés. Les professionnels exposés au virus de l'hépatite B qui exercent ou souhaitent exercer dans ces établissements ou services doivent en effet apporter la preuve de leur immunisation au moment de leur entrée en fonction.

 

Applicable jusqu'à la fin de la période de pénurie, la nouvelle réglementation se veut plus souple au regard du nombre de doses de vaccin recommandées*, une distinction étant établie en fonction du dosage des anticorps anti-HBs :

  • si le taux de ces anticorps est supérieur ou égal à 10mUI/mL et inférieur ou égal à 100 mUI/mL, la personne est considérée comme immunisée si elle a reçu trois doses de vaccin ou simplement protégée si elle n'a reçu que deux doses (la troisième devant être administrée après la fin de la période de pénurie) ;
  • si le taux d’anticorps anti-HBs est 10mUI/mL, l'administration de doses supplémentaires s'imposera à l'issue de la période de pénurie.

Les personnes "immunisées" ou "protégées" peuvent être admises en poste ou en stage 1 mois après l’administration de la dernière dose et après avoir été informées des mesures à prendre pour réduire le risque d’accident d’exposition au sang et de la nécessité de déclarer tout accident d’exposition au sang pour juger de l’éventuelle nécessité de l’injection d’immunoglobulines.

 

* Il est notamment rappelé, au visa de l'arrêté, que "seule la troisième dose permet d’assurer une protection au long cours".

Source : arrêté du 2 mars 2017, JO du 3 mars.

Sybilline Chassat-Philippe






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