La Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) a dévoilé, par une circulaire publiée cet été, la programmation des contrats aidés pour le second semestre 2016 (enveloppes financières, paramètres de prise en charge, etc.). Bonne nouvelle : le gouvernement a consenti un "effort budgétaire supplémentaire de 150 000 contrats" par rapport à la loi de finances initiale 2016, pour un total de 227 000 contrats. Ils sont ainsi répartis :
- 182 000 contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) ;
- 15 000 contrats initiative-emploi (CIE), dont 5 000 CIE-starter ;
- 30 000 emplois d'avenir.
S'agissant des publics cibles, la DGEFP n'innove pas :
ces contrats doivent toujours bénéficier en priorité aux personnes les plus éloignées du marché du travail. A savoir : les demandeurs d'emploi de longue et très longue durée, les travailleurs handicapés, les seniors, les jeunes peu ou pas qualifiés, les bénéficiaires de minima sociaux et les résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
De même, pas de révolution concernant les orientations pour le second semestre. La DGEFP rappelle notamment que priorité doit rester donnée à la préparation et à l'accompagnement des sorties des jeunes en emploi d'avenir. Les préfets de région doivent ainsi veiller à ce que l'entretien en amont de la sortie du contrat - qui doit permettre d'identifier les perspectives offertes au jeune à l'issue de l'emploi d'avenir - soit effectivement assuré. Service public de l'emploi et acteurs locaux doivent se mobiliser pour qu'une solution soit apportée à chaque jeune.