Les anniversaires de la Convention internationale des droits de l’enfant et de la Déclaration de Genève, le 20 novembre, ont été l’occasion de pointer les marges de progression en France. Point de convergence ? L'amélioration de la gouvernance, après la valse des remaniements. Aussi, le collectif La Dynamique pour les droits des enfants recommande l'instauration d'un ministère dédié à l’enfance, à la jeunesse et aux familles de plein exercice, de comités interministériels deux fois par an et d'une délégation au Sénat. Avec d'autres, il salue toutefois la publication d’un "jaune budgétaire" rassemblant les politiques dédiées dans le projet de loi de finances ou encore le plan de lutte 2023-2027 contre les violences. Au centre de l'attention ? L'enfance protégée, pour laquelle d'autres acteurs, comme le groupe national Gepso, formulent 70 propositions par l’intermédiaire de la Fondation Jean-Jaurès, comme la création d’une fondation et un nécessaire "choc des rémunérations pour plus de bras en face des enfants". Tous saluent la reconduction de la commission d’enquête sur les dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance, dont la rapporteure Isabelle Santiago vient de déposer une nouvelle proposition de loi. Objectif : mettre en place des normes d’encadrement, alors que le décret d'application de la loi Taquet se fait toujours attendre...
Laura Taillandier