C’était donc un malentendu... Le 10 juin, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation a voulu mettre fin aux "craintes exprimées" ces dernières semaines par les centres communaux d’action sociale (CCAS). "Il n’a jamais été question de [les] supprimer. Il n’a jamais été question, non plus, de [les] rendre facultatifs dans les communes de plus de 1 500 habitants", a-t-il indiqué. La possibilité de laisser aux élus locaux le choix de créer un CCAS avait en effet été envisagée en avril lors du Roquelaure de la simplification. "Cette liberté ne sera donc pas confiée aux collectivités", a conclu François Rebsamen, ajoutant qu’aucun amendement gouvernemental ne serait donc déposé à ces fins dans le cadre de l’examen de la proposition de loi Simplification. Satisfecit de l’Unccas.
Gladys Lepasteur