Parmi les pistes d’économies identifiées par le Gouvernement, à la recherche de 40 milliards d’euros pour boucler le budget 2026 ? Les avantages fiscaux dont bénéficient les utilisateurs de services à la personne (SAP). Le 11 juin, au micro de RTL, la ministre des Comptes publics s’est voulue rassurante : pas question de changer les règles pour "tout ce qui touche à la garde d’enfant et à l’accompagnement des personnes âgées", jugé "utile et efficace". "Une reconnaissance essentielle de l’importance cruciale des services", s’est félicité aussitôt l’AD-PA, appelant toutefois à la vigilance pour garantir le maintien du crédit d’impôt dans les années à venir. En revanche, pour les autres activités, rien n’est décidé. "Supprimer ou réduire le dispositif de certaines activités à domicile encouragera le travail dissimulé", a prévenu la Fedesap inquiète pour la possible "casse sociale et économique". Appelant l’État "à ne toucher ni au périmètre ni au taux" du crédit d’impôt, la fédération dit attendre maintenant les précisions de Bercy.
Gladys Lepasteur