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Ressources humaines
Seconde chance pour le CDIE

20/11/2024
Pour Francis Levy (FFGEIQ), « les groupements d’employeurs mériteraient d’être soutenus et sécurisées ».

CDIE quoi ? Le contrat à durée indéterminée à des fins d’employabilité, créé en 2018 à titre expérimental, n’a pas rencontré le succès escompté. Si bien que l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a peiné à établir un diagnostic devant la faiblesse des informations à collecter. 5 000 contrats auraient été signés, dont 1 500 encore en cours. Le Gouvernement vient pourtant de donner quatre années supplémentaires à ce dispositif permettant à un salarié aux « difficultés particulières d’insertion professionnelle » d’être embauché par une entreprise de travail à temps partagé puis mis à disposition de structures [1].

Conçu pour répondre à un besoin de mutualisation, c’est finalement dans la logique d’un intérim de longue durée que les employeurs s’en sont emparé. Il faut dire que la latitude est grande : pas de contraintes de durée, de motif de recours ou de type de postes, pas de convention collective… Un avantage toutefois pour le salarié : celui d’être mieux rémunéré entre les missions qu’un intérimaire classique. Et si en théorie il doit bénéficier d’une montée en qualification et d’un abondement de son compte personnel de formation, dans la réalité, les pratiques sont hétérogènes et peu surveillées.

Sécuriser les groupements d’employeurs

« Nous n’en avons jamais vu l’intérêt, ni le sens, relève Francis Levy, directeur général de la Fédération française des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (FFGEIQ). Des dispositifs proches existent déjà comme le CDI intérimaire qui offre au moins les garanties d’une convention collective ou les groupements d’employeurs, qui ne sont pas dans une logique commerciale mais d’ingénierie. » Même si les lacunes pointées par l’Igas ont été corrigées par les parlementaires (ciblage resserré des salariés bénéficiaires, modification du régime de mise à disposition...) ? Pour Francis Levy, le constat est le même : « Les pouvoirs publics feraient mieux de porter un regard qualitatif sur les groupements d’employeurs. Ces entreprises engagées et solidairement impliquées mériteraient d’être soutenues et sécurisées. »

[1] Loi n° 2024-1027 du 15 novembre 2024

Laura Taillandier

Publié dans le magazine Direction[s] N° 236 - décembre 2024






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