"Une excellente nouvelle", se réjouit le syndicat Unipa. En application de la loi "Rist II", les conditions de l’accès direct aux infirmiers en pratique avancée (IPA), notamment dans les établissements médico-sociaux, sont enfin publiées. Ce professionnel "participe à la prise en charge globale des patients dont le suivi lui est confié par un médecin ou s’adressant directement à lui" (conduite diagnostique, choix thérapeutiques...). Autres avancées : l'abrogation du protocole d’organisation des soins définissant les modalités de collaboration avec les médecins et la pose du cadre réglementaire de la primo-prescription. Les contours de cette dernière doivent encore être définis par voie réglementaire. Sous l’œil vigilant du syndicat : "Le projet comporte des points de désaccord majeurs, comme une consultation médicale obligatoire a posteriori. Sous quels délais ? Par qui ? Cette disposition engagerait la responsabilité des IPA et n'est pas adaptée au terrain", argumente Emmanuel Hardy, son président. "Le travail et les concertations continuent pour que les arrêtés sur la primo-prescription puissent suivre rapidement", assure pour sa part le ministre de la Santé.
Laura Taillandier