Le 11 avril, l’Unea a dévoilé les résultats de son baromètre destiné à prendre le pouls des dirigeants d’entreprises adaptées (EA), y compris de travail temporaire (EATT). Si leur moral reste globalement bon, 81 % des répondants font état d’une forte charge mentale dans la gestion de leur structure. Et pour cause : un tiers d'entre eux jugent leur situation financière "préoccupante, voire critique" (41 % pour les associations) et 71 % estiment que les obligations administratives et réglementaires impactent leur activité. Principaux défis soulevés : le manque de commandes, l’insuffisance de rentabilité, la concurrence accrue ou encore la tension sur la trésorerie. Côté ressources humaines, le recrutement reste la difficulté n° 1 dans 7 structures sur 10. Autant d’éléments qui constituent, pour l’Unea, "un appel à renforcer collectivement notre engagement en faveur d’un emploi plus inclusif".
Gladys Lepasteur